Hazeleyes

L'hiver a ses avantages : une garde-robe beaucoup plus sympa à assortir qu'en été, des accessoires anti-froids de toutes sortes, le plaisir de rentrer au chaud après avoir fait un tour au grand froid et de siroter une boisson bien chaude dans un nouveau mug. Je passe la nécessité de trimballer au minimum 2 paquets de mouchoirs dans son sac, d'être obligé de vérifier de temps si son nez est toujours en place (on sait jamai, avec le froid, il aurait pu geler et tomber...), avoir un peu froid aux pieds (un peu seulement...), et aux mains (souvent...).

Bref, tout ça pour dire que l'hiver, c'est la saison des écharpes !!! En ce moment, voici les 4 spécimens que j'alterne et/ou superpose :

Le miracle s'est produit : deux jacinthes réussissent à pousser chez moi !!! N'ayant pas du tout la main verte, il s'agissait de le noter ! Je précise que ce n'est point moi qui les ai plantées, c'est peut-être pour ça que ça pousse... Toujours est-il que j'aime beaucoup la jolie couleur rose qui s'échappe et qu'une photo s'imposait, sachant que ce rose fait partie de mes couleurs préférées ;-). J'avais d'ailleurs tricoté en son honneur une jolie écharpe au point de riz il y a quelques années déjà !

Vernis Revlon, n°290, Optimistic (acheté aux EU en 2013 pour un prix défiant toute concurrence...)

Rouge à lèvres Bobbi Brown, n° 11, Rose Blossom

Cette année, nouvel an à la maison et dessert notamment maison ! La difficulté a été de trouver un dessert sans four puisque la bête est hors service depuis quelques temps et qu'il faut lui trouver un remplaçant... Toujours est-il que le 31 au soir, point de four utilisable donc nécessité de trouver des recettes sans four :-).

Je vais donc vous parler de mon petit dessert, tout simple, super bon, pas cher, joli et surtout... pas trop bourratif...

Mais quel est donc ce mystère ? Et bien, une petite mousse framboise tout simplement ! Recette trouvée sur Marmiton. Pour le coup j'ai mis de la gélatine mais je ne suis pas sûre que cela soit soit vraiment utile. Je réessaierai donc sans pour voir...

Et voici le résultat :-) ! Pour le plaisir des yeux !

S'il est quelque chose que j'aime tout particulièrement, c'est regarder les photos d'été en plein hiver. Quand il fait bien froid dehors, que la doudoune n'est pas loin et qu'on se demande comment c'est possible qu'à un moment donnée dans l'année, on aura trop chaud... Bref, les moments où on n'est pas contente de ce qu'on a quoi...

Ces photos-là ont été prises en plein été 2013 et je trouve assez drôle de les ressortir en ce moment alors qu'il fait pas-beau-tout-gris dehors...

Ya pas à dire, quand le soleil est là, tout va !

Et voici le prochain happy end...

Voilà la dernière création tombée de mes aiguilles : Quay de Jared of course ! Trop beau, très bien expliqué, bref un bonheur... je me tâte à m'en faire une également tellement je la trouve belle ! je vais avoir du mal à la lâcher !!! aaaaaaaaaaaaaarrrrrrghhhhhhhhhh

Pour le coup, autant j'aime beaucoup les modèles du site Brooklyn Tweed, autant je ne suis pas fan du tout de leur laine... Elle est super rèche et pour le coup, pas question de mettre ça autour du coup de quelqu'un, fut-il mon ennemi ! Alors, après quelques recherches, j'ai finalement opté pour Owl de chez Quince and Co (leur laine sont vraiment chouettes et existent en plein de coloris donc un vrai bonheur !), couleur 303-Elf (c'était prédestiné...)

N'est-elle pas de toute beauté :-) ?!?

Il y a longtemps que je cherche un nouveau parfum. Ceux de Serge Lutens me tentent bien mais je n'ai pas encore franchi le cap... En revanche, je l'ai franchi pour 'Un jardin après la mousson' d'Hermès. C'est drôle comme les parfums peuvent être différents sur un bout de papier et sur la peau. Ca m'a toujours surprise l'effet de la peau sur la révélation des fragrances. Etrange...

Toujours est-il que je suis fan de mon nouveau parfum. D'ailleurs, les autres jardins me tentent bien aussi :-) ! En plus, ils sont mixtes et j'aime bien ce concept du parfum à partager, qui va aussi bien aux femmes qu'aux hommes.

Le packaging est superbe. il donnerait presqu'envie de n'acheter le parfum qu'à la vue de la jolie boîte !

 Il y a quelques week-ends de ça, je suis allée faire un tour du côté de chez Alexandre Dumas, père. Son petit domaine dans l'ouest de Paris vaut vraiment le détour car c'est un petit havre de paix en milieu urbain. Un château, un cabinet de travail, un joli jardin, le sieur avait du goût et une âme d'enfant, à n'en point douter... J'ai d'ailleurs été frappée par l'ambiance qui se dégage de ce lieu, pour le jardin et le cabinet de travail en tous cas. Le château en lui-même, (château de Monte-Cristo), m'a fait l'impression d'être une parfaite petite demeure de campagne où il faisait bon recevoir et pas trop compliquée à gérer niveau taille ! Le château évoque la vie de Dumas sous divers aspects. Un pièce est d'ailleurs consacrée à son amour de la gastronomie :-).

Mon coup de coeur est quand même le château d'If, le cabinet de travail de Monsieur Dumas. Un vrai château Disney, avec tourelle, dentelles, petit chien figé dans la pierre et les noms de tous les romans de Dumas gravés dans les murs. L'influence du néo-gothique est bien présent, d'où les ressemblances avec les châteaux Disney, notamment celui de la Belle au Bois dormant.

Le jardin à l'anglaise est très agréable et parsemé d'embûches. Un vrai bonheur !

La cerise sur la gâteau, c'est quand même d'avoir regardé une des meilleures versions du Comte de Monte Cristo (qui relègue celle de Gérard Depardieu aux bas-fonds du téléfilm : pas trop dur en même temps...) : la version de 1943, film de Robert Vernay, avec Pierre Richard-Willm et Michèle Alfa.

Le Comte de Monte-Cristo, Robert Vernay, 1943

Château de Monte-Cristo, Port-Marly

Chef d'oeuvre de Fitzgerald, le chef de file de la Génération perdue, celle qui prit Paris pour refuge dans l'entre-guerre, qui vécut ces années-folles dans l'insouciance de la jeunesse et de l'argent, qui fit émerger Hemingway et Steinbeck.

Tendre est la nuit parle de la France, Tendre est la nuit parle de l'Europe. Tendre est la nuit relègue l'Amérique aux démons. C'est d'ailleurs assez étrange de voir la France décrite par un américain, exactement comme dans Paris est une fête d'Hemingway où l'auteur se paie le luxe d'écrire un passage sur le Tour de France tout comme dans Tendre est la nuit où le Tour, passe près des protagonistes à moment crucial de leur existence.

Tendre est la nuit, c'est d'abord une histoire d'amours avec un s, l'histoire d'un homme pur et rayonnant que la vie abîme... J'irai jusqu'à dire que les femmes abîment... Car comme dans Gatsby, les personnages féminins sont médiocres, fades à côté du héros, brillant, lumineux, éclatant, qui, au fur et à mesure que la vie avance, voit ses rayons s'affadir, usé par un quotidien trop banal ou par des personnes trop insignifiantes. Daisy déçoit, Nicole déçoit, et apparaissent bien faibles par rapport aux croyances et aux espoirs de Gatsby et de Dick.

Tendre est la nuit c'est ensuite une histoire d'époque, celle de l'entre-deux guerres où l'insouciance est reine, où les Années folles voient naître le Jazz, celle des coupes à la garçonne, des robes courtes, de Joséphine Baker, de Montparnasse et de Modigliani, de l'Art déco. C'est aussi l'époque du Charleston qui fait rage dans les cabarets et dancings parisiens.

Tendre est la nuit, c'est enfin l'histoire d'un homme, Scott Fitzgerald qui laisse poindre sa propre expérience avec Zelda dans ce livre dont une part reste largement autobiographique. Nicole est Zelda. Gatsby ressemble à Fitzgerald tout comme Dick, dans leurs respectifs rêves de grandeur.

Tendre est la nuit est un roman décadent tout comme Gatsby le Magnifique, tout comme l'était Fitzgerald lui-même, mais tellement juste dans sa lecture d'une époque, d'une génération.

Je profite d'une petite soirée ponctuée d'un bol de soupe et d'une tisane pour rédiger (enfin !) mon article sur Lille. Après tout, cela ne fait qu'un mois que j'y suis allée... Bref bref...

Donc, voilà Lille, une bien jolie ville ma foi, bien qu'étrangement, je m'imaginais plus grande, va savoir pourquoi... Toujours est-il que j'en suis revenue charmée, par son architecture, ses vieilles rues, son Bois de Boulogne, ses petits restos branchés, la Deûle sur laquelle il fait bon se promener par temps ensoleillé... Lille est charmante, tant par sa branchitude, que par son passé flamboyant qui resplendit à travers ses façades flamandes. Premier regard et première sensation de dépaysement : on n'a plus tout à fait l'impression d'être en France. C'est assez drôle comme sensation... Moi qui ait vécu 3 ans à Lyon, je suis scotchée par la diversité architecturale qu'on peut trouver dans un tout petit pays comme le nôtre.Autant à Lyon, la vieille ville a de faux airs de Rome. Autant à Lille, on est clairement dans les Flandres !

Parcours du premier jour :

Le centre du Vieux Lille, la Grand Place et la Bourse, quelques vieilles rues au passage. Un petit resto typique : Morel et fils, Au Moulin d'Or où l'occasion est trop belle de goûter quelques spécialités, une carbonnade de boeuf et un welsh (à la base, c'est plutôt un plat gallois quand même...). Je ne vous cache pas qu'il faut avoir très très faim pour commander un Welsh. Si vous avez mange dans les dernières 48h, ne tentez pas l'affaire car, en plus du fromage fondu, vous aurez droit à des frites pour accompagner le tout... Je trouve d'ailleurs qu'il y un faux air de poutine dans ce plat... Le concept n'est pas si loin au final...

2ème étape de la journée, le fameux beffroi de l'hôtel de ville, joyau de l'art déco. Un ticket d'entrée et quelques marches plus haut, la vue est effectivement imprenable sur la ville. je ne regrette qu'une chose : au final, il n'y a pas grand chose à voir sur les différents paliers lorsque l'on monte les marches... c'est dommage vu le cadre.

Après une petite pause dans le grand parc rectangulaire près de la gare St- Sauveur, gare réhabilitée en espace style le 104 à Paris, avec expo, animations pour les grands et les petits :-), une petite escale vers la porte de Paris, nous avons stoppé notre route quelques instants place de la République pour récupérer le Vieux Lille.

Le samedi soir à Lille est animé !!! Les petites rues sont vivantes et résonnent des bruits de pas des nocturnes. Premier arrêt de la soirée : 2 Sous de table, un petit resto bio où il est possible de manger vegan, ce qui n'est pas courant d'autant plus en province. Puis direction, un petit bar à cocktail, tout en étages donc fatigant mais qui vaut le détour tellement les cocktails sont bons : Le Dandy.

Le lendemain, dimanche nous a permis de voir le Vieux Lille sous un autre angle, plus calme et plus tranquille. Pour démarrer la journée, un petit brunch au Basilic Café tout en haut du Vieux Lille. Je le conseille vraiment celui-là parce que design, cocoon et bon ! Le choix est important et vous mangez autant que vous voulez puisque le brunch est présenté sous forme de buffet. A noter que c'est ouvert le dimanche...
 Déambulation dans les rues, passage entre les étals du marché, super bien achalandé (mieux encore que celui de la Croix Rousse à Lyon...), découverte de l'Hospice Comtesse et de la cathédrale de Lille, controversée à juste titre... Notre-Dame de la Treille n'est pas jolie d'extérieur mais l'effet vu de l'intérieur est intéressant. Les habitations bordant la cathédrale sont toutes plus jolies les unes que les autres, typiques par leurs briques rouges ou repeintes. Des maisons qui donnent envie !

Puis direction la citadelle Vauban et le Jardin du même nom, grand espace vert où il fait bon se promener. Les Lillois ne s'y sont d'ailleurs pas trompés... Le clou du WE, une petite croisière sur la Deûle, en mode détente au soleil. Dernière étape du séjour : un petit café sur la Grand Place en face de la Voix du Nord

Voici quelques photos de la jolie Lille :

Dimanche tourisme